Mars 2016, Ban Ki-moon visite les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, où survivent dans une grande précarité plus de 150’000 personnes ayant fui le conflit territorial opposant le Maroc au Front Polisario (Front de libération du Sahara occidental). Utilisant le terme d’« occupation » pour parler de la présence illégale de Rabat, le Secrétaire général des Nations Unies redonne un peu d’espoir à ces femmes et ces hommes enlisés depuis quarante ans dans les méandres de la diplomatie onusienne. À l’heure où le peuple sahraoui revendique toujours son droit à l’autodétermination, une exposition vient documenter le quotidien des Sahraouis, entre dénuement extrême et résistance par le slam, la musique, les arts plastiques, le cinéma.

Christiane Perregaux se rend depuis trente ans dans les camps sahraouis et dans les territoires occupés. Isabelle Maurer correspond depuis des années avec des prisonniers politiques détenus au Maroc, dont Mohammed Daddach, le « Mandela sahraoui ». Avec l’appui de Ruedi Baur pour la scénographie, les deux spécialistes présentent une série de photos et de films réalisés par les Sahraouis eux-mêmes, ainsi que par des volontaires qui se sont rendus là-bas ces dernières années.

Conception Christiane Perregaux et Isabelle Maurer, en collaboration avec Ruedi et Vera Baur et l’équipe de Civic City 

Photographies Marc-Albert Braillard

Remerciements Anna Trébern (Civic City)
 

Entrée libre